Le 18 mai dernier, j’ai présenté une conférence au Symposium « MOOC et FAD : dialogues entre recherche, développements, formation et ingénierie pédagogique » dans le cadre du 4e Colloque international en éducation à Montréal.
Celle-ci recensait quelques défis notables des MOOC en sciences de la santé et offrait des pistes de solution pour y répondre. Par ailleurs, je suis très heureux que mes collègues Dre Nathalie Caire Fon (Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’Université de Montréal) et Bernard Bérubé (Services de soutien à l’enseignement de l’Université de Montréal) étaient pu être présents lors de cette conférence afin d’apporter des éclaircissements à certaines des questions posées par l’auditoire. 🙂
Voici le résumé de la conférence :
Les Massive Open Online Courses (MOOC) sont de plus en plus présents en éducation des sciences de la santé, fournissant ainsi des formations en ligne à des milliers d’étudiants, d’enseignants et de cliniciens du monde entier. Bien que leur impact soit encore à déterminer, plusieurs sont d’avis que ces cours ont changé l’éducation médicale et qu’ils sont ici pour rester. Par contre, les MOOC en sciences de la santé sont confrontés à la complexité des besoins et des réalités vécues par les publics qu’ils ciblent. Ainsi, l’effort de travail requis par certains MOOC représente un frein pour des cliniciens dont le temps disponible est fort restreint. Certains besoins notables en formation des sciences de la santé comme la pédagogie médicale ou l’éducation thérapeutique sont aussi délaissés au profit de MOOC liés aux expertises professionnelles et en santé publique. De plus, l’animation de ces cours requiert une certaine expertise en sciences de la santé de la part des modérateurs, ce qui peut constituer un défi en ressources tant humaines que financières pour les institutions. Cette communication vise donc à discuter de ces défis propres aux MOOC en sciences de la santé et des pistes de solution qui s’offrent aux différents acteurs.
